Le journal de la lune

Le toit, un endroit où se rencontre la lune et les étoiles la nuit. J'essaye de toute mes force de les rejoindre, mais l'apesanteur m'en empêche et m'oblige à rester là sur une terre inhospitalière dont les habitants me rejette. Je ne savais plus quoi faire, pour méditer je monta alors sur le toit pour observer le ciel noir. Je me sentait comme la lune, rejeter par les étoiles et aimé de la nuit seule. J'avais des amis supers, mais aucun d'eux ne me comprenait. J'étais souvent seul dans mon coin alors que les autres étaient tous ensemble pour faire des bêtises... En même temps qui aime les gothique ? On fait peur et on fait fuir les autres personnes...

_Pourquoi tous le monde me rejette ? Suis je trop faible pour ce monde de brute ?

Je mit ma tête sur mes jambes et des larmes commencèrent à couler malgré moi. Elles coulaient à flot s'en vouloir s'arrêter. Ce monde ingrat ne voulait pas de moi, mais il ne voulait pas ma mort non plus. Ce monde me gardait captif comme un oiseau dans un cage dorée attendant la mort qui ne vient pas. Je leva la tête vers la lune lui demandant pourquoi elle tenait tant à vivre ? Pourquoi ne partait donc t-elle pas ? Elle ne voulait pas me répondre, elle me faisait la tête. Cet astre d'un blanc pure me brûlait les yeux tant il rayonnait ce soir là. Je me leva et repartit en direction de ma chambre vide. Je ne dormais pas dans les dortoirs comme tous le monde, je dormais dans le grenier du lycée. J'avais installé un petit matelas dans un coin pour ne pas dormir sur sol dur et froid. Pour cette nuit là je me contenta seulement de quelques larmes, la lune ne voulant plus me répondre.

Je ne voulais pas attendre Dimanche pour monter sur le toit comme je fais habituellement. Il était encore tôt le soleil était là, la lune aussi. Mais le soleil descendait au fur et à mesure que les minutes le fuyaient. La lune, je voulais lui parlait comme chaque semaine, mais un événement me bouleversa et je voulais lui en parlait loin du soleil et donc loin de la population. Les gens me disent antisocial, mais je ne le suis pas, je veux juste être tranquille dans mon monde avec mes amis et elle, mais nos monde sont différents. La lune était en haut, je leva les yeux vers elle, cette semaine elle ne semblait pas me rejeter, elle attendait que je lui parle de ma vie. Je me leva et parti m'asseoir sur la cheminée de la cuisine afin de m'approcher un peu plus d'elle. Je lui raconta ma différence avec celle que j'aime. Mais pour éviter les éspions, je fit bien attention à ne pas dire son nom. Nos mondes sont différent, je ne la connais que très peu. Mais je l'avais embrasser, elle était là, avec ses yeux de chien battu. Je me sentait obliger de l'embrasser. Mais une autre fille occuper mes pensées, celle était différente, mais pas tant que ça, elle parlait seule elle aussi. Enfin, vous dites que nous parlons seuls, mais nous disons que nous parlons avec eux, ces choses que vous ne voyait pas. La lune me tira une tête l'air de me traiter de con. Pourquoi embrasser une fille alors que j'en veux une autre ? Je ne le savait pas non plus, mais ne voulant pas lui faire de peine, je ne la quitterai pas. Je lui resterait fidèle et j'essaierai de la rendre heureuse alors que nous n'aimons pas les mêmes choses. Elle aime la danse, je n'aime pas le sport. Mais c'était comme ça. Une fois que j'avais vider mon sac, je retourna dans les combles du lycée sur mon matelas, observant la lune depuis ma vitre.

Cela faisait un bon moment que je n'avais pas été aller voir le plus bel astre brillant dans le ciel noir de cette chaude soirée. Je fixai honteusement la lune, pourquoi honteux? Parce que cela faisait un long moment que je n'étais pas venus parler à mon astre favori. Mais aujourd'hui je ne voulais pas parler de ce que les personnes disent sur moi parce que je ne suis pas comme eux, non. Je voulais parler de quelque chose qui me rendais à la fois euphorique et triste. Un sentiment nouveau venais de naître en moi mais cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vus la protagoniste de mes pensées, de mes rêves... Une larmes coula sur ma joues. Mais je ne me lassai pas démonter? Je me releva, lança un regard complice à l'astre et retourna à l’intérieur.